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La vie religieuse

Si la femme participe comme l’homme aux multiples prières, rites, cérémonies et fêtes qui jalonnent l’année liturgique, sa place et son rôle dans l’Eglise diffèrent de ceux de l’homme

La pratique religieuse

La pratique religieuse occupe une place considérable dans la vie de la Valaisanne des années 1870 ; messes, récitation du chapelet et du rosaire, vêpres, bénédictions du Saint-Sacrement, processions, rites propres à certains moments de l’année : Carême, Quatre-Temps, exercices du mois de Marie, du Sacré-Cœur, Portioncule, fête patronale, etc… Bien de ces pratiques ne connaissent plus aujourd’hui la faveur et la ferveur d’autrefois, ainsi l’obtention d’indulgences plénières, accordées à certaines occasion. Par exemple, la fête de la Portioncule, chez les Capucins, donnait la possibilité d’obtenir l’indulgence plénière depuis les deux heures du 1er août jusqu’à la nuit du lendemain, deuxième jour du mois, « autant de fois que le fidèle confessé, contrit et nourri de la Sainte Eucharistie entrait dans les sanctuaires » des couvents franciscains

 

Le rôle de la femme dans la vie spirituelle

On pourrait dire que, de même que de par sa nature biologique et physique, la femme est l’auxiliaire de l’homme pour transmettre la vie, elle est nécessaire à l’Eglise pour transmettre les valeurs spirituelles. La femme prie. Elle intercède par sa prière ; génératrice sur le plan humain, elle est aussi régénératrice sur le plan spirituel, en transmettant aux enfants les principes chrétiens.

L’on peut dire que si la femme constitue la meilleure « cliente » de l’Eglise, si elle passe sa vie à prier, accepter, se résigner, mettre son salut en Dieu et se dévouer pour les autres et leur salut, elle ne prend pas non plus la parole – et on ne la lui accorde pas plus – dans la société religieuse que dans la vie sociale ou politique.