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© Dominique Tcherdyne 2004 - dtcherdyne@bluewin.ch

     

Dès la fin de 1773, Pestalozzi, amer et fatigué,  se trouve au Neuhof avec sa femme et son fils. Désoeuvré, il accueille alors des enfants, garçons et filles, qui mendient le long des chemins d’Argovie. Il les habille, les nourrit, les associe à tous les travaux, ceux du jardin, des champs, de la maison. Il leur apprend à filer et à tisser. Dans leurs moments libres ou tout en travaillant, ces enfants acquièrent un bagage intellectuel de base: compter, lire et écrire, qui leur permettra de sortir de leur pauvreté.

 

Chaque enfant est observé, respecté, encouragé dans ses qualités, son caractère aimable, son ouverture d’esprit, sa bonne santé, ses forces physiques retrouvées, ses aptitudes pour le calcul, ses dons pour le dessin, ses dispositions pour le chant, ses progrès dans le tissage, les bons soins qu’il apporte au ménage… Par exemple : « Friedly Mynth, de Bussy dans le bailliage d’Aubonne, domicilié à Worblauffen, très faible, incapable de tout travail fatigant, très doué pour le dessin, créature particulièrement remarquable, un vrai tempérament d’artiste, un peu espiègle, il ne fait que dessiner, arrivé il y a un an et demi ; dix ans. »

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