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© Dominique Tcherdyne 2004 - dtcherdyne@bluewin.ch

     

Persuadé à la suite de l’expérience pédagogique de Stans que seule l’éducation permet à l’homme d’améliorer sa condition, Pestalozzi décide de devenir maître d’école. A Burgdorf (Berthoud), dans la basse ville, il trouve à partager une classe de 73 élèves avec le cordonnier Dysli qui la dirige seul. Ces enfants sont issus de milieux ouvriers et paysans, classes sociales les moins favorisées.

A cette époque, les maîtres sont peu ou pas formés ; ils doivent exercer un autre métier pour subsister, avoir une occupation de maison : tailleur, cordonnier, menuisier, tisserand… Il suffit d’avoir un local assez grand, savoir lire et écrire, chanter, un peu calculer.

 

Les écoliers apprennent à lire dans la Bible, à chanter les Psaumes et tout doit être su par cœur. Les châtiments corporels sont courants.

Pestalozzi veut bannir le verbiage de l’école. Il veut qu’on apprenne en agissant. Aussi ses leçons n’ont-elles aucun rapport avec celles dont on a l’habitude ! Dysli, considérant Pestalozzi comme un concurrent dangereux, réussit à le faire retirer de sa classe.

Deux notables de Burgdorf prennent la défense de Pestalozzi et le font entrer dans l’une des classes des bourgeois, située dans la haute ville. Mais Pestalozzi rêve d’un institut qui serait bien à lui.

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