Clendy va accueillir deux catégories d’enfants : de petits pauvres qui
reçoivent une bonne instruction et sont initiés aux travaux manuels et
domestiques afin de les rendre capables de bientôt travailler. La seconde
est formée de jeunes gens pauvres, filles et garçons, doués, qui ont déjà
suivi une école, et qui deviendront des maîtres et des maîtresses pour la
campagne.
On
y enseigne le français, l’allemand, le chant, l’arithmétique, les langues
anciennes, les travaux de la maison et du jardin. Pestalozzi sera secondé
par Marie Schmid, sœur de Joseph, enseignant et administrateur du château. |
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Par
l’arrivée d’Anglais à Yverdon qui sont à la recherche d’un modèle d’école
idéale, par les visites de nombreux curieux, enseignants, chercheurs, la
maison de Clendy prendra un caractère différent. Pestalozzi se sentira
obligé de modifier le programme originel et devra introduire l’anglais. De
plus, l’absence du pédagogue au château provoque le mécontentement de
parents d’élèves. D’autre part cette institution est une charge financière
supplémentaire.
Après un an d’activité, Clendy ferme ses portes et les écoliers et
écolières rejoignent ceux du château. |