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© Dominique Tcherdyne 2004 - dtcherdyne@bluewin.ch

     

Pestalozzi a le privilège de voir l’édition de ses œuvres réalisée par une importante maison de Tübingen (Cotta). La souscription remporte un succès remarquable en Europe : rois, philosophes, hommes politiques, professeurs souhaitent recevoir les écrits de Pestalozzi et une promesse de droits d’auteur lui est faite.

Il peut enfin réaliser le rêve de sa vie : créer une école pour enfants pauvres. En 1807 déjà ne disait-il pas à Rosette Kasthofer : « Ce que j’ai ici n’est pas ce que je veux : je cherchais un institut pour pauvres et je le cherche toujours ; c’est vers ce seul but que se dirige mon cœur. » 

 

Pestalozzi ouvre la maison de Clendy en septembre 1818. Le programme spécifie que la durée des études est de cinq ans. Le but est de former des maîtres et des maîtresses - enfants pauvres qui auront la responsabilité d’éduquer les gens les plus simples et de devenir enseignants pour les classes de la campagne. Pour Pestalozzi le grand péril qui menace l’éducation est qu’elle se coupe de la vie qui l’a produite, planant au-dessus de la condition réelle des hommes. Il déclare : « Ce n’est pas la technique ni le livre, mais la vie qui est le fondement de l’éducation et de l’enseignement. »

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