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© Dominique Tcherdyne 2004 - dtcherdyne@bluewin.ch

     

Une fois de plus, Pestalozzi n’hésite pas à défier les idées reçues et les mentalités établies. En effet, ce n’est pas courant et, pour l’époque, c’est souvent totalement incompréhensible d’accorder une attention particulière aux handicapés physiques ou mentaux. Ceux-ci sont abandonnés ou végètent dans les caves, les écuries, les bas-fonds et ils font peur.

En 1777, alors qu’il se trouve au Neuhof, Pestalozzi écrit : « Aucune faiblesse corporelle, aucune faiblesse de l’esprit justifient qu’un homme soit dépouillé de sa liberté et soit casé en prison ou en hôpital…, car la place de ces êtres est dans des maisons d’éducation qui doivent évaluer ce dont ils sont capables. »

 

Au château d’Yverdon, Pestalozzi côtoie chaque jour un enfant sourd-muet, Jakob Krüsi, fils de sa fidèle servante, Elisabeth Krüsi-Naef. Il cherche une solution pour son éducation, tentative qui va demeurer vaine, car le jeune Jakob est atteint de débilité mentale.

Mais la cause n’est pas abandonnée pour autant. Il accueille dans l’Institut des garçons un enfant pauvre d’Yverdon, sourd-muet, fils d’un aubergiste, le jeune Louis Charles, dont il a remarqué la vivacité d’esprit. Alors Pestalozzi cherche un enseignant qui pourrait s’occuper de ces enfants et  prend contact avec un ami de Zurich, Johann Konrad Ulrich qui tente de créer dans sa ville un institut pour enfants sourds.

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