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© Dominique Tcherdyne 2004 - dtcherdyne@bluewin.ch

     

L’enseignement suit les principes définis par Pestalozzi : l’intuition par les objets, puis la succession et l’enchaînement des idées, l’apprentissage du langage, soutenu par des gestes, appelé par Naef le langage mimique. Les enfants de l’Institut reçoivent tout comme les autres écoliers des leçons de dessin, de calcul, de géométrie, de géographie, de gymnastique… par lesquelles ils tentent de développer « l’usage des organes de la parole ». Dans l’un de ses rapports, Naef déclare que le sourd est « un  être capable d’une véritable éducation et d’une vraie culture. »

Vers 1827, l’Institut manque de ressources financières. L’Etat de Vaud lui versera des contributions pour les enfants pauvres qui y sont admis.

 

Johann Konrad Naef décède subitement en 1832. Courageusement, sa femme, Charlotte Naef-Scherer reprend la direction de l’Institut avec l’aide de sa fille aînée Marie, âgée de 15 ans, en qualité d’institutrice et de Johann Walder, le fidèle instituteur. Elle assume cette fonction avec intelligence et détermination jusqu’en 1847, année où son fils Charles, formé à Zurich et en Allemagne, reprend la direction.

Cet Institut basé sur les principes de Pestalozzi sera transféré d’Yverdon à Moudon, au château de Carouge en 1869. Actuellement, la Maison des enfants sourds est installée à Lausanne, à l’avenue de Collonges ; elle est une suite directe de l’Institut d’Yverdon.

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