Yverdon et son château au fil du temps

 

En 1260, Pierre de Savoie devient le maître officiel de la ville nouvelle d'Yverdon et de son château. Il a commencé leur édification 3 ans plus tôt dans le delta de la Thièle, à un emplacement des plus stratégiques.

Située au sud du réseau des trois lacs, à l'intersection des routes qui mènent de l'Italie au Nord de la France et de la vallée du Rhône aux bassins du Rhin et du Danube, la cité du « Petit Charlemagne » est dotée de 2 ports. Elle exerce son contrôle sur les trafics terrestre, fluvial et lacustre et en tire un large profit. Implantée à l'extrémité d'une plaine marécageuse, bordée par le lac au nord et par les bras de l'ancienne Thièle sur les trois autres côtés, Yverdon est une île ceinturée par de hautes murailles dans laquelle on pénètre par deux portes équipées de ponts-levis.

A l'intérieur de l'enceinte, les maisons, toutes mitoyennes, s'alignent le long des rues. Construites en bois et comportant un seul étage sur rez-de-chaussée, elles possèdent des jardins et des cours dans lesquels on trouve des poules, des cochons et des lapins. Latrines et eaux usées sont déversées dans les ruelles « punaises » (puantes), situées à l'arrière des demeures.

Le premier plan connu d'Yverdon est dû à un ingénieur bernois, Johannes Willading, qui y définit les limites de l'agglomération du XVIIe siècle.

C'est à l'intérieur de ces limites que le visiteur de l'exposition est convie à une promenade chronologique à la découverte des visages changeants de la cité yverdonnoise, du XVIIe siècle à aujourd'hui.

Une iconographie riche et vivante sert de guide dans cette flânerie, pas à pas, quartier par quartier, époque après époque.

Une soixantaine d'œuvres peintes, dessinées ou gravées, peu ou pas connues du grand public, viennent enrichir cette balades dans le temps.

Conception et réalisation muséographique : Dominique Tcherdyne

Contrôles historiques : Daniel de Raemy et Edmond Aubert


Exposition réalisée grâce au soutien, à la participation et à l'appui des différents mécènes et sponsors (dont la Fondation Cepy), des autorités de la ville, de collectionneurs privés, du Musée d'Yverdon, du Fonds d'art visuel et des archives d'Yverdon-les-Bains.